Chaumanne du Peupé en démonstration dans le Cycle Libre 2ème année Sang
Dans le Cycle Libre 2ème année Sang, la victoire est tombée dans l’escarcelle de Chaumanne du Peupé sous la selle de Bénédicte Penant, sa propriétaire. Ce fils de Crépuscule et d’une mère par Havane a affiché une note de 60% à la sortie de son dressage puis a décroché la coupe grâce à un parcours sans encombre en maniabilité.
« Chaumanne a débuté cette année en 2ème année directement. L’année prochaine, nous verrons si la reprise du Cycle Libre 3ème année nous convient sinon je le mettrai directement sur le circuit Amateur 2 », explique Bénédicte Penant.
Chaumanne du Peupé & Bénédicte Penant
La suite du podium a été trustée par Sébastien Vincent puisqu’il s’adjuge la deuxième place avec son fils de Sandero, Crack Boum de la Luce, et la troisième avec Niko, issu de Darl Laes 008. Le premier, d’une mère par Gabaa, a terminé son championnat avec 59 points après une faute en maniabilité, et le second, petit-fils de Herman 359, a totalisé 50 points.
« Crack Boum appartient à Anthony Hordé, compétiteur à quatre chevaux pour l’équipe de France. Le cheval est arrivé chez moi en septembre, je l’ai débourré et attelé. Il est resté un ou deux mois à la maison avant de repartir au pré puis je l’ai récupéré en avril ou mai et l’ai ensuite préparé. L’objectif de Crack Boum est d’entrer dans l’attelage à quatre d’Anthony. Il est calme, facile et a de bonnes qualités intrinsèques donc je pense que ça fera un grand cheval », argue Sébastien Vincent au sujet du médaillé d’argent.
Crack boum de la Luce & Sébastien Vincent
« Niko quant à lui appartient à mon propriétaire Xavier Pinel qui lui est compétiteur en paire et Niko a été acheté pour pouvoir intégrer sa paire. Je le prépare seulement pour le moment. Niko a été génial sur cette finale et j’ai été très déçu des notes… J’ai reçu avec lui cette année les plus mauvaises notes à la Grande Semaine de ma carrière alors qu’il était pour moi le vrai bon cheval de cette compétition. Mon avis est que le système de notation est à revoir car tous les juges sont ensemble dans une cabine à partager leurs avis alors que la qualité et la beauté de ce sport est que chacun s’exprime en son nom. Lors de ma première Grande Semaine nous étions cent et cette année nous n’étions plus que quarante… », commente cette fois-ci le meneur à propos du troisième.