La filière Cheval unie face à l'État
Mardi 27 mars, le Palais du Luxembourg (Sénat) accueillait la signature de la Charte du Comité de gouvernance de la filière cheval, en présence des présidents de France Galop, la société LeTrot, la Fédération Française d'Equitation, la Société Hippique Française et la Société Française des Equidés de Travail.
L’objectif était d'être représentée de la façon la plus efficace et organisée possible face à l'État afin que celui-ci aménage un cadre législatif favorable aux courses et à la filière cheval en général.
Etaient présents : Madame la Sénatrice Anne Catherine Loisier, Madame la Députée Martine Leguille-Balloy Présidente du Groupe d’Etudes Cheval à l’Assemblée Nationale, Jean-Pierre Vogel Président du Groupe Cheval au Sénat ainsi que de nombreux élus Politiques et représentants des Associations de la filière.
Cette signature officielle organisée dans le salon de la vice-présidence du Sénat est l’aboutissement de nombreuses réunions de travail coordonnées par le GESCA, présidées par Madame Anne-Catherine LOISIER, sénatrice de la Côte d’Or et Présidente pendant de longs mois, du Groupe Cheval au Sénat.
« L’objectif de cette charte est d’unifier la filière hippique, de promouvoir d’une seule voix ses intérêts communs auprès de l’Etat mais aussi de l’Europe qui tient plus que jamais une place prépondérante dans notre quotidien.
Il y a des questions transversales qui nous rassemblent. Je pense en particulier aux taux de TVA applicables à notre secteur d’activité ou encore à la réglementation sur les véhicules de transport des chevaux au sein de l’Union Européenne. Toutes les composantes de la filière ont leur place au sein de la gouvernance, c’est à dire toutes les organisations de la filière qui existent sur l’ensemble du territoire et bien sûr les Conseils des Chevaux. Chacun sera écouté, entendu et contribuera aux propositions et actions à venir, tout en respectant les sensibilités de chacun.
La filière équine française dans sa représentativité est multiple, l’utilisation du cheval est multiple : mais en définitive, la diversité de ses composantes doit être une force que nous avons l’obligation de fédérer.
Un contrat de filière avec l’Etat doit être notre objectif premier : il s’agit de décider des moyens dont nous avons besoin pour favoriser le développement de nos activités. »
Extrait du discours de Mr Dominique de Bellaigue, Président de la Gouvernance Cheval